Les filles et les maths
Dans les pays de l'OCDE, les filles réussissent en moyenne moins bien que les garçons en maths et elles expriment une plus grande anxiété vis-à-vis de cette matière.
Les stéréotypes ont la vie dure et la croyance selon laquelle les femmes seraient moins compétentes que les hommes en mathématiques a des conséquences directes sur l'expérience des filles dans ce domaine. Elles ont plus l'habitude de sous-estimer leur niveau. Or les élèves ayant une faible croyance en leurs capacités sont moins engagés dans la tâche, persévèrent moins face aux difficultés et réussissent finalement moins bien que ceux qui ne doutent pas de leurs compétences.